Seigneurs-Mages

Les seigneurs‑mages sont des éternels, à la fois fascinants et terrifiants, qui ont atteint un équilibre parfait entre nécrose et shaan. Cet équilibre n’est cependant pas stable : chaque seigneur‑mage suit un cycle propre, influencé par les astres qui modulent les énergies.

Les cycles

On parle de « lune shaanique » et de « lune nécrotique » montantes pour désigner les phases du cycle des seigneurs‑mages, une simplification grossière datant des premières alliances entre les éternels et les civilisations proto‑chrysaliennes.
Lors des lunes nécrotiques montantes, le seigneur‑mage tend à devenir plus impitoyable, cruel et ambitieux. Les peuples nomades, qui ont appris à lire ce cycle, évitent tout contact avec eux pendant ces périodes. Même les plus audacieuses langues de vipères n’osent pas tenter de pactiser avec les seigneurs‑mages à ce moment, de peur d’être plongés dans des cauchemars infinis qui persisteraient même après la disparition du corps avec l’âge.
Malgré tout, certains choisissent de rester proches des seigneurs‑mages afin d’attendre une lune shaanique montante, espérant en tirer une coopération juteuse promettant des contreparties inimaginables.

La société

Les seigneurs‑mages se regroupent en clans isolés, chacun dirigé par un leader charismatique. Lorsqu’un clan devient trop puissant, il finit toujours par éclater en plusieurs petits clans qui ne conservent aucun lien entre eux, sous la pression de personnalités fortes dont les cycles ne permettent pas la coopération. Chaque clan cherche à gagner du pouvoir à travers des artefacts magiques et des sites sacrés. Ils étendent continuellement leurs domaines pour contrôler ces éléments, qui représentent la seule constante de leur société.

La magie onirique

Les seigneurs‑mages sont les maîtres de la magie onirique et des cauchemars. Leur magie dépasse les capacités de toutes les autres espèces de la planète. Cette maîtrise est à l’origine de l’apparition des vortex: des singularités créées par un excès d’énergie onirique qui ne présagent jamais rien de bon pour le commun des mortels. Cependant, les seigneurs‑mages savent en tirer profit et s’en servent autant pour aider que pour détruire.